L'immigration

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Comme en passant saint Thomas touche, dans un passage du De Regno sur les marchands, une question très actuelle.
Le moins que l’on puisse dire est qu’il n’est pas favorable à la présence d’étrangers sur le sol de la Cité. Il ne s’agit pas ici de porter un jugement de valeur sur les mœurs et coutumes d’un autre peuple. Les peuples ont des mœurs différentes issues de leur Histoire et de leur tradition. Le mélange dans les mêmes lieux fait perdre ces héritages. Les hommes du melting-pot sont des déracinés, sans repères ni traditions. Ils ne sont plus unis que par la matière et le lieu qu’ils habitent, sans unité proprement humaine. La tradition de la Cité où ils habitent n’a plus d’intérêt pour eux. Cette unité purement matérielle et utilitaire, sans communion à un héritage morale et culturel commun, rend précaire voire inexistante l’unité de la Cité. La Cité ne peut reposer sur une convergence fragile d’intérêts matériels.
« Il est essentiel qu'au début de notre existence nous soyons façonnés par un seul milieu spirituel ; autrement nous devenons des apatrides de la pensée, sans identité propre. » [1]
L’immigration incontrôlée conduit au génocide culturel et religieux.

L’unité de la Cité requiert que les immigrés soient peu nombreux, intégrés non seulement dans le circuit économique, mais encore et surtout dans la Civilisation, c’est-à-dire dans les traditions culturelles et morales. L’école a un ici un rôle capital. Hélas, le système éducatif français n’enseigne rien sur la Civilisation et la Patrie française ; il forme au contraire aux idéaux révolutionnaires. Intégrer les immigrés ne signifie pas leur distribuer de l’argent, mais leur enseigner la langue, la littérature, l’Histoire française et donc romaine, et la religion catholique. En dehors de cette voie, la société va vers son éclatement par une intégration à l’envers.

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[1] Thomas Molnar, L’américanologie, p.79